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LA LANGUE COMME COMMUNICATION: LANGAGE ORAL ET LANGAGE ÉCRIT. FACTEURS QUI DÉFINISSENT UNE SITUATION DE COMMUNICATION: ÉMETTEUR, RÉCEPTEUR, FONCTIONNALITÉ, CONTEXTE RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES: Bachman, C: Langague et Communication sociales. Ed. Crédif-Hatier. Paris 1981Bérard, E: L´approche communicative. Ed. Clé International. Paris 1980 Jacobson, R: Essais de linguistique générale. Ed. Points. Paris 1963 Saussure, F. de: Cours de linguistique génerale. Ed. Payot. Paris 1972 RÉFÉRENCES LEGISLATIVES:Ley Orgánica de Educación (LOE):  Real Decreto 1513                                                SOMMAIRE INTRODUCTION       1. LA LANGUE COMME COMMUNICATION                              1.1  Ferdinand de Saussure (1857-1913)                              1.2 Langage oral                              1.3 Langage écrit                              1.4 Différences entre langue parlée et langue écrite       2. FACTEURS QUI DÉFINISSENT UNE SITUATION DE COMMUNICATION: ÉMETTEUR, RÉCEPTEUR, FONCTIONNALITÉ, CONTEXTE                           2.1  Le rôle du langage dans la communication                          2.2 Les fonctions du langage   CONCLUSION INTRODUCTION                  Notre société humaine est basée sur la socialisation, caractérisée par la communication entre les individus. Le langage, fonction d’expression verbale de la pensée, constitue donc un formidable outil pour échanger et à fortiori, pour vivre en société. On connaît plusieurs formes de langage (langage écrit, langage oral, langage gestuel) mais tous ont pour but principal de nous aider à nous faire comprendre.                 Toute activité humaine est communication, elle est partout, elle est inévitable. Elle a lieu avec des individus, des groupes. Si l´on veut communiquer efficacement, il est important de connaître les acteurs qui peuvent aider ou nuire à la compréhension du message. De plus, nous pouvons constater que le langage écrit et oral est un phénomène complexe.                 Le langage est un moyen d’expression de nous pensées, de nos sentiments, de nos émotions. Le va-et-vient de la parole suggère un échange et donc l’interaction entre les individus. Le langage peut donc être défini métaphoriquement comme un instrument ou un outil spécifique à l’homme , dont la fonction essentielle est celle de communication.       D´où l´importance d´un thème axé sur le langage et la communication.   1.LA LANGUE COMME COMMUNICATION : LANGAGE ORAL ET LANGAGE ECRIT 1.1   Ferdinand de Saussure (1857-1913)                 Le structuralisme trouve son origine dans l’ouvrage « Cours de linguistique générale » (1916) de Ferdinand de Saussure. Ce linguiste suisse, reconnu comme fondateur du structuralisme en linguistique, envisage d’étudier la langue comme un système dans lequel chacun des éléments n’est définissable que par les relations d’équivalence ou d’opposition qu’il entretient avec les autres. Cet ensemble de relations constitue la structure linguistique.                  De Saussure insiste sur le distinguo entre le terme de langue et le concept de langage. Le langage est, selon l’auteur, la capacité générale à s’exprimer au moyen de signes. Cette faculté n’est pas propre aux langages naturels : elle caractérise toute forme de communication humaine. Et pour de Saussure, le vocable de langue représente un ensemble de signes utilisés par un groupe humain pour communiquer : l’espagnol, le français, le russe, le mandarin, par exemple. Fort de cette distinction, de Saussure différencie par ailleurs le langage et la parole. La parole est, pour cet auteur, l’utilisation concrète des signes linguistiques dans un contexte précis. Il s’agit en fait de l’usage du langage dans un environnement concret. Ainsi la parole est une application du langage.                  La théorie de Ferdinand de Saussure s’élabore à partir d’une conception sémiotique et ceci introduit de nouvelles distinctions. Le signe linguistique se décompose en signifiant et signifié. Le signifiant est l’enveloppe sonore du mot : les variations phonétiques permettent de construire différents mots et de les différencier entre eux. Ainsi, chaque langue élabore un lexique avec une quantité limitée de phonèmes. Le signifié renferme l’idée que véhicule le mot (son aspect sémantique).                   Pour cet auteur, le langage est un véritable système : c’est un ensemble clos qui utilise les mots dans leurs relations les uns aux autres. Ainsi, les signes n’ont pas d’existence propre : ils perdurent en opposition les uns aux autres. Les signes acquièrent une définition négative puisqu’ils existent en se soustrayant les uns des autres, en se différenciant.  1.2 Langage Oral                  Développer le langage chez l’enfant est primordial pour son apprentissage de la lecture. Toute acquisition de langage s’effectue en deux temps : dans un premier temps, l’enfant saisit, comprend, un élément de langage (un mot, une construction de phrase…) ; dans un deuxième temps, il l’utilise, il le dit. Quand l’enfant a repéré et compris le mot, tôt ou tard, sauf en cas de problèmes particuliers, il l’utilise. Donc, ce qui est à cultiver, c’est la compréhension.                De quoi dépendent les progrès en langage ? D’abord de la motivation de l’enfant, de son désir de  « saisir » ce qui s’échange en sa présence, et de participer au dialogue en son nom propre. La mère introduit le langage dans la relation en parlant à son enfant, même très jeune. Elle l’appelle ainsi à être un être parlant, à communiquer par la voix, puis par la parole. Un peu plus tard, l’enfant s’intéresse au langage parce que c’est le mode de communication de ses parents, dans laquelle il cherche à s’introduire. Pour y accéder, il doit accepter d’être une personne différente, avec des repères et des limites : pour dialoguer, il faut être deux, il faut se situer par rapport à un autre.             De même, l’enseignant invite l’enfant à se structurer en l’appelant au dialogue, avec lui-même et avec les autres enfants, dans tous les moments favorables qui pourront y être consacrés.            Dès lors que l’enfant désire communiquer par le langage, il n’y a d’autre nécessité que celle d’élargir sa compréhension du matériel linguistique. Cet approvisionnement fait précisément défaut dans des contextes socioculturels souvent rencontrés, l’utilisation de la parole y restant limitée, ou le français n’y étant pas la langue maternelle, de sorte que le langage reste pauvre structurellement et en vocabulaire.              L’ enseignant joue pleinement son rôle en faisant naître (parfois) et en nourrissant constamment l’appétit de l’enfant pour le langage. Il est donc essentiel de privilégier le langage oral à l’école maternelle, sous forme de dialogues, ’histoires lues, d’histoires racontées, de commentaires d’images et d’histoires en images, de mémorisation de textes brefs. Toutes ces activités seront d’autant plus bénéfiques si l’enseignant lui-même, pour son propre compte, prend plaisir à toutes les ressources du langage, dans ses aspects poétiques et ludiques aussi bien qu’opérationnels.             L’enfant entre dans le langage de la société grâce aux personnes qui l’entourent. Si elles ne lui parlent pas, l’enfant ne parlera pas. Par contre, il parlera dès lors qu’on  lui aura proposé un langage structuré, quel qu’il soit (un patois, un langage de groupe…) A partir de ce premier parler de l’entourage, l’enfant ou l’adulte peut ensuite apprendre n’importe quel autre parler. Le parler de départ importe donc assez peu. L’important est que l’individu trouve à portée d’oreille un parler qui fasse écho à la réalité que ses sens et sa condition lui font expérimenter.               Le langage oral est une création permanente de l’individu qui n’est néanmoins possible que s’il y a eu une alimentation, une expérience du langage. Car, c’est bien l’utilisation du langage qui nous apprend le langage. En cette matière comme en toute acquisition  de l’individu, quel que soit son âge, la notion d’expérience est capitale. C’est elle qui apporte la matière de l’activité mentale, affective, sociale.   1.3 Langage écrit                 Vygotski s’interroge ici sur les différences souvent constatées entre l’apprentissage de la langue orale et celui de la langue écrite, et les difficultés propres à ce dernier. Ainsi, il conteste notamment l’idée selon laquelle l’apprentissage du langage écrit reproduirait dans son développement les étapes de l’apprentissage du langage oral, et, plus généralement, l’idée selon laquelle le langage écrit aurait pour principale fonction de reproduire la parole : plus fondamentalement, savoir écrire consiste à s’élever à un rapport plus abstrait, plus conscient et plus volontaire au langage en général, et ainsi à « prendre conscience du processus même de la parole ».                  La relation entre le langage oral et le langage écrit (voire ici la lecture et l’écriture) est bien documentée dans la littérature depuis les années 1980. Les liens spécifiques qui unissent les différents aspects de ces deux moyens de communication ne sont pas tous connus. Toutefois, l’idée que l’apprentissage du langage écrit soit en lien avec l’apprentissage du langage oral est généralement acceptée. Nous savons également que dans l’apprentissage du langage écrit certaines conditions sont favorisantes : un environnement préscolaire stimulant et l’absence de facteurs de risque. Ainsi l’enfant présentant des difficultés dans le développement du langage oral est à risque d’éprouver des difficultés dans l’accès au langage écrit. Dans une optique de prévention, il importe de réaliser qu’une atteinte marquée du langage oral peut amener l’émergence de difficultés en langage écrit.                Pour pouvoir lire et écrire, l’élève doit faire appel à une série de connaissances qu’il a antérieurement emmagasinées. Ces connaissances sont diverses : culturelles, expérientielles, linguistiques, discursives, textuelles et pragmatiques. En situation de lecture et d’écriture, l’apprenant mobilise ses connaissances et utilise différentes stratégies pour comprendre et produire des textes.                Dans l’activité de lecture, l’élève joue le rôle de récepteur qui cherche à comprendre le message écrit, alors que dans l’activité d’écriture, il joue le rôle d’émetteur qui doit produire un message écrit. Ainsi dans une tâche de lecture «Pour pouvoir reconnaître les mots qu’il sait, le lecteur doit posséder dans sa mémoire des représentations mentales des mots de sa langue. Ces représentations doivent comprendre toutes les informations utiles relatives à chaque mot : ses propriétés auditives, la façon de le prononcer, son orthographe, sa signification, ses fonctions syntaxiques, son appartenance à des catégories sémantiques, etc.                  En ce qui concerne les mots nouveaux, le lecteur devra construire des représentations mentales de ces mots à l’aide de ses connaissances linguistiques et du contexte dans lequel ils apparaissent.». Ici, le lecteur a recours à différentes stratégies de lecture : idéographique, syntaxique, sémantique, morphologique et grapho-phonétique.                    Bien que diverses connaissances et stratégies soient partagées pour réaliser les compétences de lecture et d’écriture, l’élève scripteur doit, en plus, avoir recours à des stratégies particulières qui s’intègrent dans un processus d’écriture comportant au minimum trois phases : planification, mise en texte et révision, présentes tout au long de la production écrite. Tout en étant conscient que le développement du langage écrit est associé au développement de plusieurs habiletés : cognitives, affectives et sociales, ce sont les liens existant entre les habiletés langagières orales et écrites qui constituent le leitmotiv de ce document.  Ainsi, pour aider à bien saisir où peuvent se situer les difficultés en langage écrit chez l’élève présentant des difficultés dans le développement du langage oral, une compréhension des diverses composantes du langage oral constitue un élément essentiel dans l’intervention.                     En conclusion , nous retenons que le mouvement qui mène du langage oral vers le langage écrit n’est pas aussi linéaire que le laissaient à penser les travaux des deux linguistes, BENTOLILA et LENTIN. Le passage du langage oral vers le langage écrit nécessite un saut développemental qualitatif, les deux acquisitions se renforçant mutuellement au fil du temps. Ce mouvement est donc un mouvement complexe unissant deux pôles en interaction constante : le langage oral et le langage écrit. 1.4 Différences entre langue parlée et langue écrite                  La langue parlée et la langue écrite ont respectivement leurs particularités évidemment différantes. Comme tous les êtres humais saints parlent, la communication sous la forme du langage oral occupe la place la plus importante parmis tous les moyens de communication dans la vie quotidienne des personnes ordinaires, nous pouvons facilement comprendre les autres et d’être compris. Cependant, la parole est fugace, les mots prononcés sont comme de l’eau déversée, on ne peut ni les reprendre ni les regretter. Le son n’existe qu’à l’instant où nous parlons.                      Devant ces inconvénients, tandis que nous voulons connaître l’histoire d’un pays disparu ou une nation très éloignée de notre ère, la parole temporelle paraît impuissante, et la langue écrite montre tout de suite ses avantages. L’écriture reste disponible du temps et de l’espace, les documents historiques et les caractères anciens nous permettent de lier étroitement le passé et l’ aujourd'hui.  2.FACTEURS QUI DEFINISSENT UNE SITUATION DE COMMUNICATION : EMETTEUR, RECEPTEUR, FONCTION ET CONTEXTE. 2.1  Le rôle du langage dans la communication                Il est fréquent de considérer la communication comme le but du langage, mais nous pouvons aussi concevoir le langage comme un moyen de communication, ou encore la communication comme un domaine d’application du langage. En tout état de cause, les deux phénomènes sont intimement liés.             En général le langage est une activité sémantique : il est question de signifier, de manifester sa propre existence, sa propre pensée dans le monde des signes.                De façon globale, le mot est apprécié comme véhicule de la pensée. C’est le moyen d’extérioriser l’activité interne et de mettre en rapport l’individu avec son environnement. Le mot est une surface de contact entre le mode interne d’un sujet émergent du chaos de son inconscient et les conditions d’un monde externe.                A un niveau collectif, le langage représente un système commun de représentations. Il permet de constituer une culture, une société, une civilisation : il fédère les membres d’un même groupe  humain et confère alors un sentiment identitaire d’appartenance.               Le locuteur informe sur lui-même, informe sur le monde, informe sur l’activité du groupe humain (la culture ou la société), informe sur le langage même (cela rejoint aussi les idées développées par Roman Jakobson dans son schéma de la communication). Et le locuteur se situe par rapport au monde et situe le monde par rapport à lui. Il a recours aux déictiques spatio-temporels, subjectifs ou sémiotiques. 2.2 Les fonctions du langage          A)   Les fonctions DE ROMAN JAKOBSON (1896-1982) Le schéma de la communication de Roman Jakobson est un modèle qui intègre les diferentes fonctions du langage. Ce modèle a une portée plus ample et plus longue que les schémas précédents. Il sert toujours de référence absolue à l’heure actuelle, tout comme le structuralisme de Ferdinand de Saussure. 2.2 Les fonctions du langage            A)   Les fonctions DE ROMAN JAKOBSON (1896-1982) Le schéma de la communication de Roman Jakobson est un modèle qui intègre les diferentes fonctions du langage. Ce modèle a une portée plus ample et plus longue que les schémas précédents. Il sert toujours de référence absolue à l’heure actuelle, tout comme le structuralisme de Ferdinand de Saussure. Les facteurs constitutifs de tout procès linguistique, de tout acte de communication verbale: Le message lui-même ; ·                   « Le destinateur envoie un message au destinataire » ; ·                   Le destinataire est censé recevoir le message ; ·                   « Pour être opérant, le message requiert d'abord un contexte auquel il renvoie (c'est ce qu'on appelle aussi, dans une terminologie quelque peu ambiguë, le "référent", contexte saisissable par le destinataire, et qui est soit verbal, soit susceptible d'être verbalisé » ; ·                   « le message requiert un code, commun, en tout ou au moins en partie, au destinateur et au destinataire (ou, en d'autres termes, à l'encodeur et au décodeur du message) » ; ·                   « le message requiert un contact, un canal physique et une connexion psychologique entre le destinateur et le destinataire, contact qui leur permet d'établir et de maintenir la communication ».                D’après Roman Jakobson, « le langage doit être étudié dans toutes ses fonctions. Rappelons les six fonctions jakobsoniennes : - la fonction émotive ou expressive - la fonction représentative ou référentielle - la fonction poétique - la fonction phatique - la fonction métalinguistique - la fonction conative Les six fonctions de la communication telles que les identifie Roman Jakobson sont toutes liées à un de ces éléments.  -LA FONCTION EXPRESSIVE : l’énoncé concerne l’émetteur « Je me sens en pleine forme ». Il s’agit de la fonction relative à l’émetteur. Elle est utilisée par le destinateur pour informer le récepteur sur sa propre personnalité ou ses propres pensées.  -LA FONCTION RÉFÉRENTIELLE : l’énoncé porte sur le sujet de la conversation, il décrit le monde, l’environnement, les circonstances « Il fait chaud » et s’insère dans un contexte. Cette fonction du message est centrée sur le monde comme un objet ou événement extérieur : il s’agit du contexte ou référent.  -LA FONCTION POÉTIQUE : cela concerne la forme de l’énoncé, l’ordre des mots, l’euphonie, la littérarité ; Le niveau de langue, le ton, la hauteur de la voix construisent aussi la fonction poétique d’un message oral.  -LA FONCTION PHATIQUE : l’énoncé porte sur le canal, dont on vérifie le plus souvent qu’il fonctionne.La fonction phatique est utilisée pour établir, maintenir ou interrompre le contact physique et psychologique avec le récepteur. Elle permet aussi de vérifier le passage physique du message.  -LA FONCTION MÉTALINGUISTIQUE : l’énoncé porte sur le code employé. C’est la fonction relative au code, le dictionnaire, le mode d’emploi. Avant d’échanger des informations il peut s’avérer important que l’échange porte d’abord sur le codage utilisé pour le message. Ainsi les partenaires vérifient qu’ils utilisent un même code. Cette fonction consiste donc à utiliser un langage pour expliquer ce même langage ou un autre langage. On l’appelle parfois « fonction de traduction ».  -LA FONCTION CONATIVE : l’énoncé tend à provoquer une réaction chez le destinataire. C’est la fonction relative au destinataire. Elle est utilisée par le destinateur pour agir sur le destinataire, et l’influencer. C’est la fonction de prédilection de la publicité.                Dans un premier temps, le locuteur ou émetteur ou destinateur effectue une sélection, dans ses structures mentales, des éléments qu’il juge convenable de transmettre explicitement, et les organise, le tout dans une intention dirigée vers un interlocuteur, un récepteur ou destinataire. C’est une phase qui peut être qualifiée d’élaboration de message. Ensuite, celui-ci recherche leur correspondance dans le code commun. Dans un troisième temps, le message est émis ou transmis vers l’interlocuteur. La transmission peut être multiple.  La quatrième étape prend en compte le rôle du destinataire. Celui-ci reçoit l’information, et déchiffre le message. Il s’agit de la phase de décodage. De cette manière le destinataire est réellement actif dans cette phase.                                         CONCLUSION                     À l'école élémentaire, beaucoup d'apprentissages se construisent durant des moments de travail oral et étudier l'oral renvoie à des questions de pédagogie générale. Ainsi, dans tous les domaines d'apprentissage, les maîtres consacrent un temps à la découverte (d'un document, d'un texte, d'une expérience…) et font parler les élèves sur ce qu'ils ont observé.                  Ce moment trouverait sans doute une plus grande efficacité s'il était considéré en soi comme un moment d'apprentissage, si on portait plus systématiquement attention à faire énoncer les représentations spontanées des élèves, à faire expliciter, avec une langue appropriée, les observations et préciser les stratégies mises en œuvre. Ce type de verbalisation conduit en effet à la fois à préciser et formaliser la pensée et acquérir le lexique et les structures qui permettent une énonciation adaptée à la situation.                             

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